Ordre Nouveau (ON)

De France Politique
Période 1969-1973
Nom Ordre Nouveau (ON)
Positionnement extrême droite
Idéologie nationalisme
Coalition électorale
Affiliation internationale
Affiliation européenne
Parlement européen
Site Internet


Chronologie

Date Évènement
1973
Une partie des dirigeants d'ON quitte le Front National (FN): Alain Robert, François Brigneau...; ils se regroupent autour du "journal d'action nationaliste" (numéro 1 spécial été 1973) Faire Face puis Faire Front, avant de créer le Parti des Forces Nouvelles (PFN)
1973
28/06
Décret de dissolution d'Ordre Nouveau (et de la Ligue Communiste)
1973
21/06
Réunion publique "Halte à l'immigration sauvage" organisé par ON avec le soutien du FN; affrontements avec la Ligue Communiste
1973
09-11/06
3e congrès d'ON; opposition entre partisans et adversaires de la stratégie de Front National
1972
28/11
Hostiles à la stratégie de Front National, des dirigeants du Groupe Union et Défense (GUD; Patrice Janeau, Michel Bodin) quittent Ordre Nouveau puis participent à la création du Groupe Action Jeunesse (GAJ)
1972
05/10
ON participe à la création du Front National, dont Alain Robert deviendra le secrétaire général et François Brigneau le vice-président
1972
10-11/06
2e congrès d'ON

Bureau politique :

  • Alain Robert (secrétaire général)
  • François Duprat
  • Hugues Leclère jusqu'en octobre 1972
  • José Bruneau de La Salle
  • Christian Lefèvre

Vote stratégique:

  • 78,9% (224 mandats) pour la participation aux élections législatives de 1973 au sein d'une structure plus large: le Front National
  • 18,3% (52 mandats) pour la participation aux élections législatives de 1973 sous l'étiquette Front National pour l'Ordre Nouveau
  • 02,8% (8 mandats) abstention

Hostiles à la stratégie de Front National, Jean-Claude Nourry quitte ON puis participe à la création du Groupe Action Jeunesse (GAJ)

1971
??/07
Bureau politique[1]:
  • secrétaire général: Alain Robert
  • section I "Lutte contre l'État et le marxisme": François Duprat, assisté de Christian Lefèvre (responsable du service d’ordre)
  • section II "Organisation du parti": José Bruneau de la Salle, assisté de Roger Talbotier (région parisienne) et Alain Renault (province)
  • section III "Édification de l'État nouveau": Paul Léandri, assisté de Philippe Asselin (école des cadres)
1971
14-21/03
Élections municipales[2]:
  • Paris: 2,57% des suffrages exprimés
    • Patrice Gélinet (1er secteur: arrondissements 1, 2, 3 et 4)
    • Alain Roger Davy (2e secteur: arrondissements 5 et 6)
    • Louis Le Ricque (3e secteur: arrondissements 7 et 8)
    • Guy Godet (4e secteur: arrondissements 9 et 10)
    • François Duprat (5e secteur: 11e arrondissement)
    • Hilaire Chollet (6e secteur: 12er arrondissement)
    • Gisèle Alata (7e secteur: 13e arrondissement)
    • Roger Baconnet (8e secteur: 14ee arrondissement)
    • Michel Petit (9e secteur: 15e arrondissement)
    • Marguerite Jeantet (10e secteur: 16e arrondissement)
    • Paul Léandri (11e secteur: 17e arrondissement)
    • Jack Marchal (12 secteur: 18e arrondissement)
    • François Pissavy (13e secteur: 19e arrondissement)
    • Bernard Lescrainier (14e secteur: 20e arrondissement)
  • Lille (liste "Républicains nationaux" conduite par Patrick Masse): 2,09% des suffrages exprimés
  • Amiens (liste conduite par l'abbé Jacques Delay, soutenue par le CERPES[3] et ON): 7,39% des suffrages exprimés
1971
??/02
Exclusion de Jean-Claude Nourry. Bureau politique[1]:
  • Alain Robert
  • François Duprat
  • Paul Léandri
  • Gabriel Jeantet
  • Yann Beuzec (Pour une Jeune Europe)
  • Hugues Leclère
  • Emmanuel Allot (dit François Brigneau)
  • Claude Goasguen
  • Claude Joubert
  • Bernard Lescrainier
  • Gérard Longuet
  • Roger Talbotier
1970
20/09
Élection législative partielle dans la 2e circonscription de la Gironde (Bordeaux): 0,52% des suffrages exprimés pour Hugues Leclère.
1970
07/06
Élection législative partielle dans le 12e arrondissement de Paris: 3,13% des suffrages exprimés pour Jacqueline Rigaud (ex-ARLP)[4].
1970
??/05
Nouveau bureau politique (septembre 1970)[5]:
  • Alain Robert
  • Jean-Claude Nourry
  • François Duprat
  • Paul Léandri
  • Gabriel Jeantet
  • Yann Beuzec (Pour une Jeune Europe)
1970
28/05
Démission de Jean-François Galvaire: "Je cesse aujourd'hui d'exercer toutes fonctions dans le mouvement Ordre nouveau. Mon départ est motivé par des raisons personnelles impérieuses. L'une d'elles, et non la moindre, est que je ne peux supporter les accusations d'antisémitisme et de nazisme injustement proférées et dont j'entends demander réparation en justice."
1970
14/05
1er congrès. Bureau politique[6]:
  • Jean-François Galvaire
  • Alain Robert
  • Jean-Claude Nourry
  • Marie-Françoise David
  • François Duprat
  • Gérard Ecorcheville
  • Patrick Mahé O’Chinal (Pour une Jeune Europe)
1970
13/05
Réunion publique unitaire "Pour un 13 mai nationaliste" organisée par Ordre Nouveau (ON):
  • Ordre Nouveau (ON): Jean-François Galvaire, Alain Robert
  • Action Nationaliste (AN): Jean-Gilles Malliarakis
  • Pour une Jeune Europe (PJE): Patrick ( (Patrig) Saint-Bertais
  • Défense de l'Occident: François Duprat
  • L'Élite Européenne: Philippe Asselin
  • Minute: François Birgneau
  • Rivarol: Camille Galic
1969
15/12
Déclaration au JO du Centre de recherche et de documentation pour l'avènement d'un ordre nouveau dans le domaine social, économique et culturel, dit Ordre Nouveau (ON). Bureau politique[1]
  • Jean-François Galvaire, animateur
  • Alain Robert, Paris
  • Jean-Claude Nourry, service d’ordre
  • Gérard Boulanger, organisation
  • Jacques Charasse, organisation
  • Marie-Françoise David, administration
  • Louis Battu, finances
  • Paul Léandri, documentation
  • Hugues Leclère, province
1969
10/12
Création d'Ordre Nouveau (ON); regroupe:


  1. 1,0, 1,1 et 1,2 Source: Nicolas Lebourg, Jonathan Preda, Joseph Beauregard, Aux racines du FN. L'histoire du mouvement Ordre nouveau, Fondation Jean-Jaurès, 2014.
  2. La liste conduite par Henri Ravisse (CNIP en 1977) à Calais (17,62% des suffrages exprimés) est selon François Duprat - qui lui attribue un score de 22% des voix - "animée par Ordre Nouveau" (François Duprat, Les mouvements d'extrême droite en France depuis 1944, Albatros, 1972).
  3. Cercle d'Études de Relations Publiques Économiques et Sociales (CERPES) de Bernard-Henri Lejeune.
  4. 0,25% pour un autre candidat d'extrême droite, Michel Olagnon (Mouvement Jeunes Révolution).
  5. Emmanuel Allot (dit François Brigneau), Jacques Charasse, Louis Ecorcheville, Claude Joubert et Hugues Leclère sont également alors membres du bureau politique d'Ordre Nouveau (ON) selon Joseph Algazy, L'extrême-droite en France de 1965 à 1984, L'Harmattan, 1989.
  6. Source: Serge Dumont, Joseph Lorien, Karl Criton, Le Système Le Pen, EPO , 1985.


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