Groupe Action Solidariste (GAS)

De France Politique
Période 1966-1979
Nom 1975
1972
1971
1966
Groupe Action Solidariste (GAS)
Action Populaire (AP)
Mouvement Solidariste Français (MSF)
Mouvement Jeune Révolution (MJR)
Positionnement Extrême droite
Idéologie Nationalisme
Coalition électorale
Affiliation internationale
Affiliation européenne
Parlement européen
Site Internet


Chronologie

Date Évènement
1977
09-12
Dissidences vers le FN sous le nom d'Union Solidariste (US): Jean-Pierre Stirbois, Jean-Claude Nourry, Michel Collinot.
1977
14/02
Création d'un Comité Alain Escoffier (Michel Collinot)[1]. Arrestation de trois membres qui voulaient déposer une gerbe en hommage à Alain Escoffier dans les locaux d'Aeroflot: Jean-Claude Nourry (libéré le 09/03/1977), Alain Boinet, Laurent Maréchaux[2].
1977
10/02
Le militant Alain Escoffier s'immole par le feu dans les locaux d'Aéroflot, avenue des Champs-Élysées à Paris.
1977
04/02
Autodissolution d'un Mouvement Solidariste Français, zone Sud (Toulouse).
1975
03/10
Un Groupe Action Solidariste Youri Galanskov bloque le train Nord-Express (Paris-Varsovie-Moscou) afin de protester contre l'arrestation à Moscou du photographe Jean-Christian Tirat[3].
1975
24/03
Les militants Jacques Arnould et Francis Bergeron sont arrêtés à Moscou pour avoir distribué des tracts antisoviétiques.
1975
??/??
Rupture avec le Groupe Action Jeunesse (GAJ). Création du Groupe Action Solidariste (GAS)[4]:
1973
02/02
Se dote d'une branche jeunes: Groupe Action Jeunesse (GAJ).
1972
07/11
Devient l'Action Populaire (AP) ou Front d'Action Populaire (FAP)[5]. Objet: "Dans notre époque de rupture, travailler pour un avenir solidariste". Journal: Impact (directeur: Joël Freymond dit Pierre Aubert; rédacteur en chef: Philippe Lemoult).
1971
02/10
Devient le Mouvement Solidariste Français (MSF). Bureau politique:
  • Alain Boinet
  • Gérard Bouchet
  • Philippe Lemoult
  • Jean-Pierre Stirbois
  • Pierre Malaucène
  • François Martin
1971
01/08
Participe à la fondation d'un Conseil central pour un solidarisme européen:
1971
29/04
Condamnation de Jean-Pierre Stirbois à un an de prison avec sursis et 500 francs d'amende après la découverte dans sa cave un pistolet avec ses munitions, une baïonnette, des matraques, des frondes et des substances destinées à la fabrication de bombes explosives.
1970
??/11
Création d'un Conseil Solidariste de la Révolution"[6]. Bureau politique du Mouvement Jeunes Révolution (MJR):
  • Christian Baeckroot
  • Alain Boinet
  • Gérard Bouchet
  • Jean Caune
  • Philippe Lemoult
  • Marc de Scitivaux
  • Jean Pierre Stirbois
1970
14/10
Le militant Olivier Morize est arrêté à Moscou pour avoir distribué des tracts anticommunistes.
1970
07/06
Michel Olagnon candidat mais prônant l'abstention à l'élection législative partielle dans le XIIe arrondissement de Paris.
1970
07/06
Élection législative partielle dans le 12e arrondissement de Paris: 0,52% des suffrages exprimés pour Michel Olagnon, qui prônait l'abstention[7].
1966
22/11
Création du Mouvement Jeunes Révolution (MJR):
  • anciens de l'OAS-Métro(pole)-Jeunes[8] liés à Pierre Sergent:
    • Jean Caunes (président en 1966 et 1969)[9]
    • Nicolas Kayanakis (vice-président en 1966 et 1969)
    • Georges Kayanakis
    • Pascal Delmas (vice-président en 1966)
    • Gérard Bouchet
    • Jean-Pierre Blanchard
  • dissidents des jeunes de l'Alliance Républicaine pour les Libertés et le Progrès (ARLP):
    • Christian Baeckroot (vice-président en 1969)
    • Jean-Michel Léost (trésorier en 1966 et 1969)
    • Bernard Petitjean (secrétaire en 1966)
    • Daniel Grenon (secrétaire en 1969)
    • Alain Boinet
    • Philippe Lemoult
    • Jean-Pierre Stirbois


Publication


  1. Autodissout le 14/03/1977.
  2. Les autres inculpés ont été laissés en liberté: Pierre-Henri Bonvalot, Bruno Fanucchi, Christophe Ducasse, Nicolas Duprez, Serge Bernard, Thibaud Doiron, Patrick Brizay, Hervé Brizay, Patrick Balian
  3. Le 2 octobre 1977, un Groupe Autonome d'Action Solidariste Michel Naritza bloquera un train Paris-Belgrade afin de protester contre les accords d'Helsinki.
  4. Les membres du Groupe Action Solidariste (GAS) semblent se confondre avec ceux du Mouvement Solidariste Français (MSF) parallèlement reconstitué par Philippe Lemoult.
  5. Ou Groupe d'Action Populaire (GAP) ou Groupes d'Action Populaire (GAP).
  6. Référence au Conseil National de la Révolution de l'OAS, lui-même référence au Conseil National de la Résistance (CNR).
  7. 3,13% pour un autre candidat d'extrême droite, Jacqueline Rigaud (Ordre Nouveau).
  8. Dont l'organe s'appelait également Jeune Révolution.
  9. ex-Action Française, Front de la Jeunesse Nationale (FJN) à Toulouse puis Front National Combattant (FNC).
  10. D'où l'appellation éphémère Action Solidariste MJR (1970-1971).


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