Parti Socialiste Démocrate (PSD)

De France Politique
Période 1975-1982
Nom 1977
1975
Parti Socialiste Démocrate (PSD)
Fédération des Socialistes Démocrates (FSD)
Positionnement Centre
Idéologie
Coalition électorale
Affiliation internationale
Affiliation européenne
Parlement européen
Site Internet


Chronologie

Date Évènement
1982
Éclatement du parti:
  • Éric Hintermann retourne au PS est nommé secrétaire général adjoint de l'Union de l'Europe Occidentale (01/11/1982)
  • des membres participent à la création du Parti Social Démocrate (PSD), composante de l'UDF (23/10/1982)
1980
19-20/01
Congrès: candidature d'Éric Hintermann à l'élection présidentielle de 1981.
1978
07/05
Division du conseil national à Montrouge:
1978
12-19/03
Élections législatives de 1978:
  • Paul Alduy réélu
  • Christian Chauvel et Maurice Brun battus
  • Robert Drapier ne se représentait pas
1977
08-09/01
Premier congrès à Nice: devient le Parti Socialiste Démocrate (PSD). Le parti défend une "troisième voie" sociale-démocrate entre le libéralisme (majorité giscardo-barriste) et le programme commun PS-PCF-MRG.
1976
25-26/09
Journées d'études. Adhésion de trois députés:
  • Paul Alduy, député et maire de Perpignan, exclu du PS le 03/04/1976 (contexte des élections cantonales)[1]
  • Maurice Brun, député, conseiller général de l'Allier et maire de Montluçon[2]
  • Robert Drapier, député et maire de Longuyon (ancien conseiller général battu aux élections cantonales de mars 1976)[3]
1975
31/05
-01/06
Création de la Fédération des Socialistes Démocrates (FSD), "à l'extérieur du PS, à défaut d'être une tendance à l'intérieur":
  • Éric Hintermann, secrétaire général
  • André Routier-Preuvost
  • Christian Chauvel, député
  • Jean-Louis Guillemard
1975
31/01
-02/02
Congrès du PS à Pau. Extrait e la prise de parole d'Éric Hintermann: "Il ne faut pas que le Parti Socialiste s'enferme avec le Parti Communiste; nous devons rester un parti libre, les dirigeants Communistes s'en prennent à toutes les idées émises par des Socialistes et qui n'entrent pas dans leur analyse. On ne va pas, j'espère, limiter la liberté d’expression des Socialistes quels qu'ils soient, car nous sommes tolérants envers tous les militants et envers toutes les prises de position de camarades. Les dirigeants Communistes somment les élus du Parti de quitter les municipalités centre gauche; aller dans ce sens affaiblirait le Parti, l'isolerait des nombreux français qui sont du côté de la réforme de la société, sans être Socialistes ou Communistes. S'enfermer avec le Parti Communiste, le Socialisme français aliènerait sa liberté et réduirait ses possibilités".
1975
26/01
Congrès fédéral du PS de Loire-Atlantique: exclusion des onze élus (sur douze) qui veulent maintenir leur participation à la majorité municipale d'André Morice[4]. Parmi eux André Routier-Preuvost et le député Christian Chauvel.
1974
31/12
Création au sein du du PS du Centre d'études pour le socialisme (CES): Éric Hintermann (secrétaire général de groupe parlementaire de l'Assemblée Nationale) et André Routier-Preuvost[5]. Revue: Socialisme 2000.


  1. Par ailleurs président de l'Association Démocratique et Socialiste (ADS) des Pyrénées-Orientales .
  2. Élu sous l'étiquette Union Républicains et Socialiste
  3. Ancien proche de François Mitterrand (Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés, Union Démocratique et Socialiste de la Résistance, Union des Forces Démocratiques, Convention des Institutions Républicaines dont il sépare politiquement en refusant d'adhérer au PS en 1971.
  4. Source: Jean Guiffan, "De la SFIO au PS en Loire-Atlantique: la disparition de la "Vieille Maison" (1958-2004)", in Un siècle de socialismes en Bretagne. De la SFIO au PS (1905-2005), PUR, 2008.
  5. Seuls membres du comité directeur du PS à ne pas avoir voté l'exclusion de Max Lejeune le 16 décembre 1972.


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